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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 16:09

 

  Automne indien

 

 

Un beau ciel de novembre aux clartés automnales
Baignait de ses tiédeurs les vallons vaporeux ;
Les feux du jour buvaient les gouttes matinales
Qui scintillaient dans l’herbe au bord des champs pierreux.

Auguste Lacaussade, Les Automnales (1876)

 

 

 

 

 

 

 

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Reflets d'automne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mélèzes au crépuscule

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Clarté du soir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Couché du soleil à la Montagne de Montmaur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ciel de novembre

 

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 15:58

 

Première impression très dérangeante. En soi, c’est déjà une idée très originale ; vouloir créer une œuvre à partir de matériaux composites disparates, n’ayant pas de lien structurels, uniquement basés sur des choix esthétiques en résonance avec la sensibilité de l’auteur. En peinture, on parlerait d’œuvre non figurative.


Le texte, il est ce qu’il est. On aime, ou on n’aime pas. Il est original, il dérange, il bouscule. Évidemment, j’en ai lu la version ‘textuelle’ (par opposition à la version vocale) pour m’en faire une idée plus concrète. Moi, j’aime !

Le montage sonore que tu as réalisé en triplant ta voix, et en désynchronisant la lecture de chaque échantillon, est remarquable, très réussi. La difficulté évidemment dans cet exercice est de trouver l’exact dosage entre l’intelligibilité du texte et la mouvance, la sinuosité des motifs sonores qui se mêlent et se dissolvent. J’adore !

 

La bande son comprend également un volet musical. Une tentative assez ambitieuse compte tenu de l’espace sonore déjà bien occupé par le textuel du poème. Je ne suis pas convaincu par le résultat, désolé. Les accords plaqués de la guitare, tels des coups de cymbales, perturbent plus qu’ils ne désorientent l’auditeur. J’aurais compris une démarche allant dans le sens d’une immersion poussant encore un peu plus le spectateur dans l’irréalité, mais non, pour moi ça tombe à plat, ça ne fonctionne pas.

 

La ‘voix musicale’. Il y a encore cette composante. Là, je suis plutôt perplexe, l’apparition ou la disparition de cette voix chantée ne semble correspondre à aucune logique structurelle. Mon sentiment, c’est que cela fait ‘pièce rajoutée’ à l’ensemble qui n’apporte que peu de choses, sinon de la confusion.

 

Les images sont trop concrètes, trop simples, trop crues. Il y a des images fantastiques dans les univers fractals, mais celles présentées ne sont peut-être pas les plus inspirées.  Peut-être suis-je devenu trop exigeant. Mais, en tout état de cause, tu n’as pas présenté assez d’images différentes, et cela se voit très vite.

 

CONCLUSION

 

Après un premier visionnage assez ‘calamiteux’, où je me suis vraiment demandé si ce n’était pas un gag, ou une provocation, j’ai repris à zéro et j’ai essayé de comprendre ce que tu as voulu faire. Et je n’ai pas été déçu. Néanmoins, j’imagine bien la réserve et les commentaires de ceux qui ont visionné ce montage. C’est tellement original, différent, novateur, éloigné de leurs repères, de leurs habitudes… Un OVNI dans le monde un peu étriqué du diaporama. Tu ne devais pas t’attendre à être suivie d’emblée sur ce terrain. Ne sois pas déçue par la tiédeur de l’accueil. Il va falloir enfoncer le clou.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 22:39

Ce poème "déstructuré", mis en musique, en voix et en images m'a été Inspiré par un "parcours théâtralisé" en pleine nature,  interprété par de jeunes européens en séjour linguistique qui ne comprenaient sans doute pas tout le sens des mots.     Le texte  original est  de    

Ghérasim Luca   :  "la Fin du Monde".

 

Ces expressions répétitives, il m'a plu de les interpréter de façon abstraite comme un témoignage d'attachement à la vie, à la nature, aux relations humaines et à toutes ces émotions, les pires et les meilleures, qui ponctuent l'existence.

De là découle le titre : entre les "modèles" qui se répètent et se transmettent et les mots exprimés par trois voix féminines, (la mienne à des "hauteurs" différentes).

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 17:01

 

Mare maje scure maje
(patois italien)

 

Mare maje scure maje
tu si muort'e ch'in ze fazze
mo me stracc'e trezz'en fazze
mo me jett'en cuoll'e taje
scure maje mare maje

Ja tinè na casa rielle
mo songhe senza recette
senza foegh'e senza liette
senza pane cumbanaje
scure maje mare maje

Sona pecura spirdiute
lumundauni m'ha lassate
liguagghiu ne sempr'abbaje
pila fame mo s'arraje
scure maje mare maje


Amère je suis, sombre je suis, tu es mort et moi qu'ai je à faire.
Je m'arrache les tresses de la tête, je me jette sur ton corps.

J'avais une petite maison, maintenant je suis sans toit,
sans feu, sans lit, sans pain ni rien avec.

Je suis une brebis perdue, mon bélier m'a quittée,
mes enfants pleurent, ils crient de faim.

Amère je suis, sombre je suis.





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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 18:11

 

"J'avais, sans le savoir, fait avec mes lectures ce que les oiseaux par instinct font avec les branches nues des arbres :

ils les entaillent et les triturent jusqu'à en détacher une brindille bientôt nouée à d'autres pour composer leur nid ". (Christian Bobin).

 

 Entre perception et réalité : l'imaginaire et le rêve qui se nourrissent de l'un et de l'autre. 
 Magie de l'écriture et des mots. Ainsi ils ne servent pas uniquement à me mettre en présence avec leurs destinataires mais aussi à me mettre en présence de moi-même. Prisonnière de mes gènes et de ma culture, ce que je veux se situe en partie au-delà de mon contrôle. Mon libre arbitre est tout relatif, il faut sans cesse le stimuler par la connaissance et le raisonnement. Et pour m'évader d'une réalité en perpétuelle hésitation entre plusieurs possibles incontrôlables,  je m'abîme dans l'imaginaire et la créativité, inspirée par d'autres artistes... 
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